
Être le vent
Je bougerais tout le temps
Je te suivrais au-delà du temps
Au petit matin
Parfumé d'air marin
J'irais faire de beaux calins
À tous les enfants ,même les taquins
Dans la matinée
Jirais réveiller tous les jardiniers
Qui prennent leur premier café
Vers le midi
presque endormi
Je me reposerais sous les saules
Silencieuse j'écouterais tous les rêves
de ceux qui s'y sont endormis
Calmé spar la douce mélodie
De mon souffle dans les longues branches
Indiscrètes et curieuses...
En après-midi
J'irais chatouiller les enfants dans les parcs
Me remplir de leurs rires et de leur liberté
Me laisserais conter leurs milles aventures
Imaginaires sans cesse renouvellées
Puis, d'un souffle légé et d'un petit baisé
ferais s'enfuir tous les bobos
Et puis j'irais soulever le voile
Des rideaux camouflant
La passion des amants
Me régalant de ces caresses
Admirant la vie qui se renouvelle
J'y ajouterais une pause tendresse
J'arrêterais le temps pour une heure de plus
Fin de journée j'irais guider
Les bateaux pour qu'ils
Reviennent à bon port
Soufflant un peu plus fort
Leurs permettant d'arriver enfin
En soirée, je me ferais discrèt
Pour ainsi permettre les doux mumurs
Des promeneurs complices
Laissant les amoureux tout doucement
s'apprivoiser...
Et la nuit, douce nuit
Je retournerais à la mer
Danser avec elle toute la nuit
Humer et m'emplir de cet air salin
Ramenant quelques trésors sur les berges
Qui feront rêver les tout petits et grands
Qui les découvrirons le lendemain
Moi je me nourrirais
De tous ces rêves , contes et calins
Qui m'appèlent depuis la nuit des temps
Et qui m'appèleront encore longtemps
Bien audelà des distances et du temps...
Si j'étais le vent
Je pourrais passer
Toutes mes journées à aimer
De milles manières différentes
Chasser les soucis et ramener la vie
Si j'étais le vent
Je serais partout tout le temps
Je serais avec tous tout le temps
Je détruirais les guerres
Je disperserais l'argent équitablement
Je sèmerais les céréales également
Si j'étais le vent
Je me ferais caresses
tout le temps....